Mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein

Octobre 2025

Chiffres et constats

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme avec 61 214 nouveaux cas diagnostiqués en2023 (il représente un tiers des nouveaux cancers féminins) et reste la première cause de décès parcancer chez la femme en France (12 100 décès estimés chaque année). Sa mortalité est endiminution depuis les années 1990 alors que son incidence (nombre de cas déclarés par an) est enaugmentation.La survie des femmes atteintes d’un cancer du sein (88% à 5 ans) s’est ainsi améliorée tant ennombre qu’en confort au cours du temps.

La mammographie est un examen radiologique simple et peu douloureux qui permet de mettre enévidence des lésions infracliniques suspectes et parfois cancéreuses du sein.Dans le cadre du dépistage organisé, la mammographie est proposée à toutes les femmes à risquemoyen* de 50 à 74 ans, tous les 2 ans avec une double lecture. Avant et après ces âges il estproposé par le médecin traitant, ou le gynécologue, un dépistage adapté à la personne. La participation au dépistage organisé du cancer du sein continue sa lente baisse :Le taux standardisé de participation est estimé à 44,0 % en 2024.

Il était de 44,8 % en 2022 (48,6 % en2023). Il est estimé à 46,3 % pour la période 2023-2024 contre 46,7 % pour la période 2022-2023. La participation à ce programme est toujours orientée à la baisse en 2024.

Pour la région Sud PACA, la situation est encore plus inquiétante, puisqu’entre 2022 et 2024 laparticipation a baissé passant de 39.1% en 2021-2022, puis à 36.6 % en 2022-2023 et 34.3 % en 2023-2024.

Mais la couverture par mammographie (dépistage organisé¨+ dépistage individuel) majore ce chiffred’environ 10% permettant d’espérer une baisse de la mortalité et la morbidité par ce type de cancer. Ainsi en 2019, 16 202 cancers ont été dépistés et 14 800 en 2020. Le taux de détection de cancer est enaugmentation régulière, passant de 6,2 pour 1 000 dépistées en 2008 à 7,2 en 2020, ce qui est encohérence avec l’augmentation de l’incidence en population générale.

En région Sud PACA, et pour la période 2019-2020, le dépistage organisé a permis dediagnostiquer plus de 2260 cancers soit 7.5 pour mille femmes dépistées. Parmi ces cancers,prés de 6% l’ont été par la seconde lecture.13.5% de ces cancers sont dits in situ (tout début de la maladie), plus de 80% restent localisés (pasde ganglions envahis) et 37 % font moins de 10 mm. Ce sont des cancers dits de « bon pronostic ».Leurs pronostics sont meilleurs permettant des traitements moins lourds, d’envisager unemortalité plus faible et un confort de vie meilleur (baisse de la morbidité).

Si l’on compare dépistage organisé et dépistage individuel, l’organisé implique un maximum de personnes, permet une démarche de qualité (formation des professionnels, contrôle strict de laqualité des appareils utilisés), vérifie la qualité des examens, assure le suivi des tests positifs,optimise les investissements et est proposé à tous avec équité. Retenons bien évidemment l’importance de la seconde lecture (plus de 6% des cancers du sein sont détectés grâce à cette seconde lecture).

Le dépistage sauve des vies

Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez les femmes. Pourtant, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans plus de 99 % des cas.
C’est pourquoi un dépistage régulier tous les deux ans est essentiel.

En France, plus de 10 millions de femmes âgées de 50 à 74 ans sont concernées par ce dépistage organisé. Il s’adresse aux femmes présentant un risque moyen de développer un cancer du sein.

Ce dépistage est :

  • Entièrement pris en charge à 100 %
  • Réalisé par des radiologues agréés
  • Accompagné d’une double lecture des mammographies, permettant de détecter jusqu’à 6 % de cancers supplémentaires chaque année

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